2020 ou le droit d’échouer

Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd’hui pour le 1er article de cette nouvelle année 2020! Et ça fait un petit temps que je n’avais pas écrit par ici… 2019 a été une année riche en découvertes, rencontres, claques (humaines, visuelles, psychologiques etc).

On s’est mariés en septembre 2018, on a quitté le Québec où on vivait depuis 2 ans (en y laissant une petite partie de notre cœur) et on a donc commencé l’année 2019 a l’étranger, avec notre voyage de 5 mois. 5 mois à en prendre pleins les yeux, à échanger, à voir d’autres manières de vivre, à découvrir notre planète et voir aussi comment on l’abime … et à se remettre en question! On est rentrés, on s’est créés un nouveau petit chez-nous à La Rochelle et là sont venues les fameuses questions existentielles: qu’est ce que je vais faire? Est ce que je continue mon boulot? Comment on va gagner de l’argent pour vivre?

J’avais lu plusieurs articles expliquant que dans le voyage, le plus difficile n’ était pas le départ mais bien le retour. Avec un sentiment omniprésent de décalage: par rapport aux autres bien sûr, qui ont avancé différemment que nous durant 5 mois. Un décalage par rapport à soi-même aussi: on est plus tout à fait pareil, on a envie de mettre des changements en place mais ça fait toujours un peu peur…

Comme le retour d’un voyage, la nouvelle année peut être l’occasion de mettre à plat nos envies, ce que l’on ne veut plus, nos attentes, nos craintes. Une sorte de page blanche, où plutôt une page neuve, où on peut commencer comme on le souhaite.

Alors pour cette année 2020, pas de grandes résolutions ou d’objectifs hors d’atteintes qui nous laissent toujours déçu de nous. Je nous souhaite juste de pouvoir échouer. Parce que ça veut dire essayer! La peur chez moi (et chez beaucoup j’imagine) me paralyse. Plutôt que de me lancer et de tenter, je préfère ne pas sauter du tout, quitte à avoir ce goût d’inachevé, de culpabilité (coucou le Syndrome de l’imposteur?ˆˆ) Pour cette nouvelle année, j’ai décidé que je me lançais. Et si ça ne marche pas, c’est PAS GRAVE. Du lâcher prise, de la bienveillance (envers les autres et envers soi), du risque, des essais, des échecs et des rebondissements. Voilà ce que je nous souhaite. Bonne année!

PS: Pour accompagner votre réflexion sur le syndrome de l’imposteur, je vous conseille CE super podcast 😉

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